A l’approche de l’Hadj 2014, les pèlerins de la Guinée sont inquiétés par les mesures prises par les autorités saoudiennes, qui constituent la résultante des dégâts provoqués par Ebola.
Selon des informations recueillies le 10 juillet courant auprès des autorités guinéennes, ce virus a touché quatre cent dix personnes dont trois cent dix ont trouvé la mort .Apparemment privée de pèlerinage, la Guinée attend le quitus de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avant d’entamer ses préparatifs pour ce voyage à la Mecque.
Des millions de fidèles musulmans affluent en Arabie saoudite pour effectuer une fois par an, le grand pèlerinage à la Mecque et Médine, et la Omra, (petit pèlerinage), dont les rites peuvent être accomplis tout au long de l’année.
En attendant la décision finale de l’OMS, il faudrait rappeler que l’Arabie saoudite a annoncé en avril dernier la suspension de l’octroi des visas, pour le pèlerinage musulman à La Mecque, aux fidèles en provenance de certains pays africains touchés par l’épidémie de la fièvre Ebola, ou autres, notamment la Guinée en Afrique de l’Ouest.
Conscientes des inquiétudes des fidèles, les autorités guinéennes poursuivent leurs contacts avec l’Arabie Saoudite en vue de trouver une issue favorable aux futurs pèlerins.
De source locale, même si rien de précis ne se dessine à l’horizon, les Guinéens se préparent avec optimisme pour le départ la Mecque. La décision finale reviendra certainement à l’Arabie Saoudite qui, comme par le passé, avait pris des mesures pour épargner son territoire, sa population et les pèlerins de toute maladie contagieuse.