Plongée dans un tourbillon caractérisé par, les conséquences de la crise énergétique, les revendications des acteurs de la pêche du pays ainsi que d’autres fait défavorables à l’économie sénégalaise ; celle-ci semble tenir le coup selon un rapport publié récemment par le Fonds Monétaire International (FMI).
En effet, à l’issue d’une mission dirigée par M. Norbert Funke, chef de mission du FMI qui s’est rendu au Sénégal du 24 mars au 6 avril 2011 pour effectuer la première revue de l’accord triennal au titre de l’ Instrument de soutien à la politique économique (ISP) approuvé en décembre 2010 ; il a été publié un rapport stipulant que la croissance économique au Sénégal devrait être autour de 4,2% en 2010 et de 4,5% en 2011, tirée principalement par les secteurs des télécommunications, de transport et le secteur financier.
De plus, l’inflation en glissement annuel au Sénégal s’est accélérée au cours du second semestre 2010 et a atteint 3,7 % en février 2011, à cause de l’augmentation des prix alimentaires et énergétiques. Sur la base des évolutions récentes de l’activité économique et de l’ambitieux programme d’investissements publics dans le secteur des infrastructures, la croissance devrait se hisser à environ 4,5 % en 2011 et l’inflation moyenne annuelle devrait s’établir à quelque 3,8 %, selon le rapport de la mission. En outre, la croissance pourrait être appuyée par une reprise mondiale plus rapide, des progrès importants dans la résolution des problèmes d’électricité, un dénouement rapide de la crise en Côte d’ Ivoire et la poursuite des réformes structurelles.
Enfin, selon les spécialistes du FMI, il sera important d’éviter des changements de politiques économiques préjudiciables à l’atteinte des objectifs du programme ISP. Ceci, en raison du contexte préélectoral qui prévaut dans le pays.