Le processus Kimberley qui réunit 47 pays producteurs de diamants dans le monde, sera présidé désormais par l’Angola, qui en assurait jusqu’à ce jour la vice-présidence.
Réunie à Guangzhou, ville située dans le sud de la Chine, la réunion plénière du processus Kimberley a élu lundi à la présidence l’Angola, selon l’annonce faite par l’Agence africaine de presse. Chargée de surveiller le commerce du diamant dans le monde, l’organisation réunit 47 pays dans le monde parmi lesquels une quinzaine de pays du continent noir. Cette victoire a été remportée par Francisco Queiroz, géologue de formation et ministre des Mines, en présence de Joao Bernardo, chef de la mission diplomatique angolaise en Chine.
Mis en marche depuis l’année 2003, le processus de Kimberley (SCPK) a été instauré pour empêcher le commerce frauduleux du diamant brut. Il mettait en difficulté le commerce légal des diamants dans le monde et ne permettait pas une traçabilité des diamants extraits de chaque mine. Le SCPK est parvenu aujourd’hui, grâce à un partenariat fort avec les Nations unies, les gouvernements et les organisations non gouvernementales, à prévenir le commerce illégal de diamants.
Francisco Queiroz a rappelé pour sa part que « L’Angola cherchera à consolider les engagements assumés lors de son élection cette année à la vice-présidence ». Il a annoncé « vouloir travailler avec les gouvernements, la société civile, les entreprises pour éviter les actes de contrebande ». Dans cette mission l’Angola sera secondé par Dubaï ou l’Australie, en lice pour le poste de vice-président.