Le Roi Mohammed VI du Maroc a condamné « avec la plus grande vigueur » les attentats ayant fait vendredi soir à Paris, au moins 120 morts et près de 200 blessés, qu’il a qualifié d’«actes terroristes abjects ».
Dans des messages de solidarité et de compassion adressés des messages au président François Hollande et au Premier ministre français, Manuel Valls, le souverain marocain déclare voir appris avec « une vive émotion et une profonde tristesse la nouvelle des odieuses attaques terroristes » commises par huit «kamikazes» dans plusieurs endroits publics de la capitale française.
Tout en condamnant «avec la plus grande vigueur» en son nom et en celui du peuple marocain «les actes terroristes abjects» ayant ensanglanté la France, le souverain alaouite exprime à François Hollande et à Valls sa pleine solidarité et son soutien au peuple et au gouvernement français dans cette rude épreuve, suite à ces attaques terroristes sans précédent, commis dans sept endroits différents de Paris, par huit kamikazes dont sept en se faisant exploser après leur forfait, selon des sources sécuritaires françaises.
Dans ses messages, le Roi Mohammed VI déclare au président français et au chef du gouvernement français: «je vous présente et à travers vous, aux familles des innocentes victimes de ces actes criminels et à l’ensemble du peuple français, mes condoléances les plus attristées, et vous prie de bien vouloir transmettre aux blessés mes souhaits sincères de prompt rétablissement ».
Le Roi du Maroc s’est dit convaincu que «les forces de sécurité françaises sauront venir à bout des auteurs de ces actes criminels odieux, et que grâce à la mobilisation et à la détermination du peuple français pour la défense de ses nobles valeurs, votre pays ami saura faire face à cette terrible épreuve ».
Suite à ces tragiques attaques, les plus meurtrières en Europe occidentale de ces quarante dernières années après les attentats de Madrid en mars 2004, le parquet a ouvert une enquête pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste sur ces attaques, une enquête qui devrait établir, selon le procureur de Paris François Molins, « s’il y a encore des complices ou coauteurs dans la nature ».