Le Burundi a été élu jeudi à Addis-Abeba, parmi 15 autres Etats appelés à gérer pour l’Union africaine (UA), les crises de sécurité en Afrique durant les deux prochaines années.
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) est l’une des institutions clés de l’UA. Ses quinze membres, élus pour deux ou trois ans, sont appelés à se prononcer sur les crises du continent.
Depuis des semaines, le Burundi est sur la sellette au siège de l’Union africaine en raison de la crise politique et sécuritaire qui se poursuit dans ce pays, ainsi que le refus de ses autorités d’accueillir une mission de 5.000 hommes décidée par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) en décembre dernier.
Pourtant, le Burundi a réussi à se faire réélire jeudi matin à ce même CPS par les ministres des Affaires étrangères africains. Mais, comme le veut l’usage, le Burundi ne devrait pas siéger lors de la réunion du vendredi 29 janvier qui sera consacré à la crise politique et sécuritaire à laquelle il est confronté.
Faute d’avoir pu se mettre d’accord en amont, Brazzaville et Libreville se disputaient le même siège au sein du CPS à l’ouverture de la réunion de jeudi. Le Congo-Brazzaville a finalement remporté le vote avec une avance confortable.
Outre ces pays, le Conseil de paix et de sécurité comprend également le Congo-Brazzaville, le Kenya, la Zambie, le Burundi, le Niger, l’Ouganda, le Rwanda, le Sierra Leone, le Tchad et le Togo. Congo-Brazzaville, Égypte, Kenya, Nigeria, Zambie, Afrique du Sud, Algérie, Botswana, Burundi, Niger, Ouganda, Rwanda, Sierra Leone, Tchad, Togo. Seule surprise de cette élection, l’Éthiopie, un des poids lourds militaires du continent, ne figure pas sur la liste, elle se serait retiré de la course selon un participant.