Du 6 au 8 Mai derniers, l’île de Madagascar a vécu au rythme du Salon International des Mines et des Hydrocarbures (SIMH). Cet évènement, organisé par le ministère des Mines, a permis l’établissement de contacts entre différents acteurs tant nationaux qu’internationaux du secteur minier, ce qui pourrait s’avérer fructueux pour l’économie malgache dans un avenir proche.
Bien que les détails de tous les contrats de partenariats n’aient pas encore été communiqués, plus d’une indiscrétion font part de beaucoup d’alliances entre les sociétés malgaches et d’autres internationales (Canada, Chine, Afrique du Sud, Inde, etc). Ainsi, une entreprise malgache aurait décroché un marché en vue de fournir à une société étrangère du carbone graphite par exemple. Ou encore, deux compagnies spécialisées respectivement dans l’exploitation aurifère et le forage ont signé une convention. Bref, en ce qui concerne les collaborations contractées, le SIMH semble avoir été un franc succès.
Jusque-là, seul un montant a été divulgué à propos des contrats en gestation. Il concerne DBI Excellence, une société luxembourgeoise prestant couramment dans l’immobilier. En vue de diversifier ses activités, elle compte investir une enveloppe atteignant les 500 millions de dollars américains dans le développement d’un projet minier à Madagascar. En plus, moyennant toujours le même budget, DBI pourrait prendre des participations à d’autres projets. Un exemple probant de l’importance du SIMH.
Leurre ou naissance d’une nouvelle ère minière à Madagascar, l’opinion sera sûrement éclairée sur les réelles retombées du SIMH dans les mois qui viennent. Car, le travail initié est de longue haleine. Des rendez-vous, négociés durant le SIMH, doivent d’abord avoir lieu par exemple ou les ébauches de partenariats doivent se consolider. En cas d’une suite favorable, l’économie malgache ne pourra que s’en réjouir.