Le documentaire filmé «We were rebels» présenté au festival international du film des droits de l’Homme qui se tient à Paris en France jusqu’au 19 avril, met en évidence les atrocités d’une sanglante guerre civile qui ne s’éteint point au Soudan du Sud, où peine croyaient-ils commencer une nouvelle vie, les enfants soldats sont engagés dans la guerre.
Grâce à ce film réalisé par Katharina Von Schroeder et Florian Schewe, le monde entier peut se rappeler d’une guerre civile oubliée, celle qui fait rage au Soudan du Sud, le plus jeune Etat au monde, créé il y a seulement deux ans. Alors que des lendemains meilleurs étaient espérés par une jeunesse désabusée par la guerre fratricide, voilà que depuis 2013, une nouvelle guerre secoue le nouvel Etat.
Un conflit sanglant qui a déjà fait des milliers de morts et autant d’autres personnes déplacées et souffrant de la faim. Une guerre civile et ethnique au teint politique, oppose depuis des mois, les partisans du président élu Salva Kiir et et ceux de son ancien vice-président, Riek Machar.
Le film «We were rebels» a mis en avant le conflit oublié en racontant l’histoire d’un enfant soldat qui espérait vivre mieux en devenant un soldat loyal. Toute une jeunesse qui nourrit l’ambition de rebâtir une nation forte.
A la tête de cette équipe Agel qui avec les moyens du bord, il dirige les entraînements de ses co-équipiers, convaincu qu’une première victoire face à l’Ethiopie est possible. Le jour de la rencontre, les joueurs ne savent pas où donner de la tête. Les directeurs techniques se multiplient et donnent des ordres contradictoires. La toute jeune équipe a fini par perdre par une poignée de buts face à son adversaire.