La réunion régionale des experts sur le changement climatique et les énergies renouvelables en Afrique centrale s’est ouverte le 31 mai, à Libreville, autour du thème «Changement climatique et énergies renouvelables».
Selon Marie-Thérèse Chantal Mfoula, conseiller politique et diplomatique à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), cette rencontre «constitue une occasion d’échanges ouverts et de partage d’expériences sans restriction aucune». Autrement dit, elle permettra d’approfondir la réflexion sur le développement des énergies renouvelables et de la coordination régionale de l’action climatique en Afrique centrale.
Dans cette région, en effet, la majorité de la population éprouve de grandes difficultés pour accéder à l’énergie moderne. La consommation d’énergie y est essentiellement basée sur la biomasse (bois et charbon de bois), en dépit de ses conséquences néfastes sur l’environnement. La baisse des activités socio-économiques des populations riveraines du Lac Tchad et la persistance des catastrophes naturelles illustrent clairement les conséquences des changements climatiques dans la sous-région, où d’autres secteurs tels que l’eau, l’agriculture, la forêt et surtout la santé subissent les répercussions des nouveaux phénomènes écologiques.
La réunion de Libreville qui donnera un aperçu sur la capacité institutionnelle de la région, devrait déboucher sur une stratégie bas-carbone basée sur le développement des énergies renouvelables.
Elle a également pour but de permettre la formulation d’une approche cohérente et coordonnée permettant de développer des stratégies de soutien et de réaliser les opportunités d’investissements présentées par les États membres de la CEEAC.