Le personnel et les pilotes d’Air Zimbabwe sont de nouveau en grève et c’est la deuxième fois depuis trois mois. Cette série de grève n’est pas nouvelle, elle est devenue fréquente depuis que les pilotes et le personnel insistent pour percevoir leurs arriérés de salaire. La somme, accumulé au fil des mois, que leur doit la compagnie aérienne s’élèverait à environ 9 millions de dollars US. Mr Jonathan Kadzura, président d’Air Zimbabwe a déclaré que la compagnie ne disposait pas d’assez d’argent pour régler ce problème. « Malheureusement, pour le moment je n’ai pas d’argent pour les payer » a-t-il dit. Cette grève survient dans une période de réelle crie pour le transporteur aérien de l’Etat Zimbabwéen. Ce dernier doit actuellement faire face à d’importantes dettes estimées à plus de 100 millions de dollars US. Le président a prié les grévistes de reprendre du service au risque d’empirer la crise que connait sa compagnie. La firme nationale a, dans un communiqué, informé sa clientèle de la suspension de tous ses vols jusqu’à nouvel ordre, en attendant que la direction de Air Zimbabwe trouve une solution à l’épineuse question de pilotes en grève. Les avions d’Air Zimbabwe sont cloués au sol depuis et pour couronner le tout, certains prestataires de services basés en Europe ont menacé de saisir des avions de la compagnie pour l’obliger à régulariser sa situation. Les mesures de rationalisation initiées, à l’instar de la réduction du nombre de vol ou encore du personnel, n’ont pas suffit pour la maitrise et la relance de la compagnie. Cette paralysie représente un manque à gagner énorme pour l’Etat Zimbabwéen et enlise un peu plus Air Zimbabwe.