Des bailleurs de fonds réunis en fin semaine dernière lors d’une conférence internationale des donateurs en faveur du Mozambique, ont promis au pays une enveloppe globale de 1,2 milliard de dollars, pour l’aider à se relever, après le passage des cyclones Idai et Kenneth, qui y ont touché environ 1,85 million de personnes.
La conférence organisée par le Secrétariat de la reconstruction post-cyclone, récemment mis en place par le gouvernement du Mozambique pour faciliter la reconstruction, a réuni environ 700 participants dans la ville de Beira, l’une des régions les plus touchées par les deux cyclones qui ont frappé le pays en mars et en avril.
L’évaluation post-catastrophe des besoins, effectuée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Union européenne (UE), la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), a estimé que le Mozambique avait besoin de 3,2 milliards de dollars pour la reconstruction post-cyclone dans les régions affectées.
Dans un message adressé aux participants lors de la conférence, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a estimé que la situation au Mozambique présentait des «défis énormes». «Les besoins fondamentaux des personnes ne sont pas satisfaits, le risque d’épidémies est évident, et l’impact négatif sur la sécurité alimentaire dû à la perte de récoltes sera très important», a-t-il dit.
Il a alors exhorté les bailleurs de fond à ne ménager aucun effort pour compléter les 24 millions de dollars déjà octroyés par le Fonds d’intervention d’urgence des Nations Unies (CERF), mais qui sont loin d’être suffisant pour répondre à l’ampleur de la catastrophe où l’on déplore plus de 600 morts et des centaines de milliers de personnes dans le besoin.