La Cour pénale internationale (CPI) va rendre ce 07 novembre, son verdict dans le procès de Bosco Ntaganda, ancien chef d’état-major adjoint des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC).
Surnommé «Terminator», l’homme a été reconnu coupable de massacres de civils et de viols de jeunes filles enrôlées comme enfants soldats en République démocratique du Congo (RDC) au début des années 2000. Un total de 18 chefs d’accusation, dont crime de guerre et crime contre l’humanité sont retenus contre lui.
Et il encourt une peine d’emprisonnement maximale de 30 ans ou une peine à perpétuité «si l’extrême gravité du crime et la situation personnelle du condamné le justifient», assortie d’une amende, selon les juges de la CPI.
La Cour qui avait déjà qualifié de «déterminant» le rôle de Ntaganda dans les atrocités commises par ses troupes en 2002 et 2003 en Ituri, dans le nord-est de la RDC, indiqué avoir «reçu des observations des parties et des participants» et avoir «entendu des témoins et admis des éléments de preuves» afin de déterminer la peine idéale à prononcer ce jeudi.
Au total, 2.123 victimes, représentées par les représentants légaux du Bureau du conseil public pour les victimes, Sarah Pellet et Dmytro Suprun, ont participé à ce procès ouvert le 02 septembre 2015.