Le 21ème siècle ou siècle de l’information et des nouvelles technologies : son début a vu se poursuivre la croissance exponentielle d’Internet et des télécommunications qui avait déjà commencé vers la fin du siècle dernier. On peut se demander ce qu’il en est pour l’Afrique Noire, autant en usage qu’en infrastructures.La plupart des pays africains présentent un taux d’accès à Internet et aux télécommunications très faible comparativement au reste du monde. Les pays subsahariens les mieux classés sont l’île Maurice, l’Afrique du Sud et le Sénégal qui sont respectivement 53ème, 62ème et 75ème mondial. L’Afrique ne compte que 86 millions d’internautes pour plus de 991 millions d’habitants Elle a le taux de pénétration d’Internet le plus faible dans le monde, environ 7%, alors qu’il est de l’ordre de 20% dans les autres Régions en voie de développement du monde. Et les tarifs d’accès à Internet en Afrique Subsaharienne sont les plus chères au monde : environ 100 $ pour 110 kilobits/seconde , contre moins de 30 $ en Afrique du Nord et moins de 20 $ dans le reste du monde. Cet état des choses s’explique par l’absence des réseaux internationaux haute capacité. Et pourtant le potentiel de développement est immense. Dans beaucoup de pays subsahariens, entre 1 et 3 personnes sur 10 ne savent pas ce qu’est Internet. Des initiatives sont engagées un peu partout pour développer les réseaux internationaux et pour mieux raccorder l’Afrique au reste du monde.Selon Abdoul Aziz Ndoye du NEPAD : « Rien ne peut se faire sans l’apport des nouvelles technologies, quels que soient les projets que l’Afrique veut enclencher. Et c’est valable pour tous les secteurs de l’économie ».