L’urgence sécuritaire s’accroit davantage au Burkina Faso, où des policiers ont encore été tués ce lundi, dans une embuscade tendue à une unité d’intervention sur l’axe Pissila-Gibga, dans la province du Sanmatenga, au centre-nord du pays.
L’embuscade a été « tendue par des individus armés non identifiés» faisant quatre morts, dont trois policiers, et une demi-dizaine de blessés, indique un communiqué des autorités sécuritaires burkinabé.
Le Burkina Faso frontalier du Mali et du Niger, est confronté à des attaques jihadistes récurrentes, qui ont fait plus de 750 morts depuis 2015.
Ces attaques terroristes, associées aux affrontements intercommunautaires, ont également contraint plus de 770.000 personnes dont plus de 20.000 élèves, à fuir leurs foyers, selon les autorités burkinabè.
L’attaque de ce lundi intervient alors que les pays du G5 Sahel tiennent ce mardi, leur 6ème sommet en Mauritanie et dont une bonne partie des travaux sera consacrée aux actions nécessaires pour combattre l’insécurité dans la zone des trois frontières entre le Burkina-Faso, le Niger et le Mali, une zone particulièrement ciblée ces derniers temps par les attaques terroristes.