Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack, a réagi à sa récente condamnation par la justice française, qui l’a jugé ainsi que son père pour corruption liée au dopage.
Papa Massata Diack a dénoncé ce lundi devant la presse, un «procès à charge», une «condamnation annoncée» et un «déni de justice, une farce». Il clame son innocence de tous les faits reprochés et estime que lui-même que son père sont «victimes de racisme».
L’ex-président de l’AAF, son fils et cinq autres protagonistes, étaient jugés pour avoir permis de retarder, à partir de fin 2011, des procédures disciplinaires à l’encontre d’athlètes russes soupçonnés de dopage sanguin.
Le verdict rendu le 16 septembre dernier, a condamné Papa Massata Diack, qui dirigeait le marketing à l’IAAF, à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende, assortis d’un mandat d’arrêt à son encontre. Son père écope de quatre années de prison dont deux avec sursis, et une amende de 500.000 euros.
Mais l’accusé insiste qu’« à aucun moment, l’intégrité ou les finances de l’IAAF n’ont été mises à mal» et qu’il n’a « jamais facturé au nom de l’IAAF ».