Le gouvernement de Botswana a fait le point ce lundi sur la mort « mystérieuse » de plus 300 éléphants depuis le mois de mars, dans la région de l’Okavango, au nord du pays.
La piste du braconnage avait été écartée, car les animaux ont été retrouvés avec leurs défenses intactes. L’anthrax ou maladie du charbon, avait également été exclue.
En conférence de presse, le vétérinaire du ministère de la Faune sauvage et des Parcs nationaux, Mmadi Reuben, a finalement expliqué que ces décès «ont été causés par un empoisonnement dû à une cyanobactérie qui se développait dans des points d’eau».
Avec l’assèchement de ces points d’eau fin juin, les morts d’éléphants ont cessé, mais Les recherches se poursuivent sur cette cyanobactérie qui produit des neurotoxines, selon le gouvernement. Le Botswana abrite environ 130.000 éléphants en liberté, soit un tiers de leur population africaine connue.