Dans un monde confiné, aux habitudes et ressources handicapées par la pandémie du coronavirus, une voix a su franchir les frontières, pour faire danser les populations : celle de la Sud-africaine Nomcebo Zikode, auteur du tube « Jérusalema ».
« Jérusalem est ma maison, ma place n’est pas ici… Ne me laisse pas là, protège-moi ». C’est en substance les paroles de ce morceau à succès lancé en début d’année, et qui a conquis tous les cœurs.
La chanteuse, Nomcebo Zikode, originaire du township d’Epumalanga, près de Durban en Afrique du Sud, a été révélée avec sa voix étonnamment vibrante, lors d’un concours de talents de la radio nationale, alors qu’elle n’avait que 10 ans.
Pendant des années, elle a chanté pour les autres, faire des voix, des chœurs, jusqu’à sa rencontre, il y a un an, avec Master KG, jeune producteur en quête de tubes, qui lui demande d’écrire des paroles pour sa musique. Le résultat est « Jérusalema », une prière écrite et chantée par Nomcebo en Zoulou.
Le lancement de ce single a coïncidé avec le début du confinement, notamment en Afrique du Sud, mais n’a pas empêché le succès de l’œuvre. Le morceau, dont l’ambiance contraste avec le message, a envahi plusieurs Etats africains et couches sociales, avec la chorégraphie qui va avec.
En août dernier, Nomcebo Zikode a sorti son premier album intitulé « Xola Moya Wam», avec la collaboration de Master KG.