La première plateforme numérique consacrée à la sécurité des journalistes en Afrique est opérationnelle depuis le 29 janvier dernier, à l’initiative de l’Union africaine (UA), avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (UNESCO).
Cette plateforme sera en mesure de fournir, selon ses promoteurs, une réponse en temps réel sur l’ensemble du continent, afin de «mettre fin à l’impunité des attaques visant les journalistes africains – harcèlement, arrestations arbitraires, agressions et assassinats».
Elle assurera notamment la surveillance «des menaces pesant sur l’intégrité physique ou la sécurité des journalistes et d’autres acteurs des médias, des cas d’impunité, des menaces envers la confidentialité des sources des journalistes ou contre l’intégrité physique et la sécurité de celles-ci, les médias, les défenseurs ou organisations des droits de l’homme, des atteintes à la vie privée des journalistes, des restrictions à la liberté de la presse, telles que l’intimidation (discours haineux, incitation à la violence) de la part des autorités judiciaires et politiques ».
Inspirée de la Plateforme pour la protection du journalisme et la sécurité des journalistes du Conseil de l’Europe, la Plateforme de l’UA a reçu le soutien de l’UNESCO par le biais de son Programme multi-donateurs pour la liberté d’expression et la sécurité des journalistes.
Elle sera alimentée par les actions conjointes des organisations partenaires, des organisations de la société civile, ainsi que des réseaux de médias et des partenaires au développement, en partenariat avec l’UNESCO.