Les victimes du chef de guerre congolais, Bosco Ntaganda, vont bénéficier d’une réparation dont le montant est fixé à 30 millions de dollars par la Cour pénale internationale (CPI).
Le chef de guerre congolais avait été jugé coupable et condamné par la CPI en novembre 2019 pour des massacres de civils et des viols de jeunes filles enrôlées comme enfants soldats en République démocratique du Congo (RDC). Il avait écopé de 30 ans de prison, la peine la plus lourde jamais prononcée par cette juridiction de La Haye.
Dans un communiqué publié ce lundi 08 mars, la CPI a décidé, «à la lumière des circonstances de cette affaire, en gardant à l’esprit les droits de la personne condamnée et en adoptant une approche conservatrice», de fixer à «30.000.000 USD le montant total des réparations dont M. Ntaganda est responsable».
Les juges ont demandé au Fonds de la Cour pénale internationale au profit des victimes de «compléter le montant des réparations accordées » et de « s’engager à des efforts de collecte de fonds supplémentaire si nécessaires», Bosco Ntaganda étant « indigent aux fins des réparations».