La République démocratique du Congo (RDC) a décidé de suspendre le lancement de sa campagne de vaccination contre la Covid-19, en raison des doutes sur d’éventuels effets secondaires plus grave du vaccin AstraZeneca/Oxford dont le pays a reçu 1,7 millions de doses via le dispositif Covax.
Le pays fonde sa décision sur le fait que « quelques pays ont (aussi) suspendu temporairement l’utilisation d’un lot spécifique du vaccin AstraZeneca sur la base de rapports notifiant des troubles de la coagulation sanguine chez des personnes ayant reçu le vaccin de ce lot particulier ».
En effet, plus de 6 pays européens, dont le Danemark, la Norvège, l’Islande ou encore l’Irlande, les Pays-Bas et l’Italie, ont suspendu, «par précaution», l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19, après que des « effets secondaires possibles » ont été rapportés, sans lien avéré à ce stade. Ces pays ont lancé une série d’enquêtes afin de vérifier si ces cas de thromboses sont liés ou pas au vaccin AstraZeneca.
En RDC, on explique qu’une nouvelle date du début de la campagne de vaccination sera annoncée « dès que les résultats des investigations déjà en cours au niveau national et international seront disponibles ».
Pour sa part, l’OMS maintient qu’il « n’y a pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin que beaucoup de pays africains ont reçu dans le cadre de son initiative Covax, destinée à faciliter l’accès des pays pauvres aux vaccins.