Après AstraZeneca/Oxford, c’est au tour des vaccins américains Johnson & Johnson (J&J) de susciter des inquiétudes, après l’apparition de thromboses chez des patients inoculés par ce vaccin.
Ce mardi 13 avril, l’Agence américaine des médicaments (FDA) a ordonné une «pause» de la campagne de vaccination afin d’«enquêter plus intensivement» sur les quelques cas graves de thromboses apparus dans le pays, alors que vendredi dernier, elle affirmait ne pas avoir établi de lien de causalité entre le vaccin Johnson & Johnson et ce dangereux effet secondaire.
Un coup dur pour ce vaccin validé en mars dernier et qui suscitait beaucoup d’espoir, surtout qu’il ne nécessite qu’une seule dose d’injection, contrairement à tous les autres vaccins qui doivent être administrés deux fois.
Dans la foulée, l’Afrique du Sud a décidé de suspendre le déploiement des vaccins J&J qu’elle a commandés, en attendant les résultats des enquêtes en cours aux Etats-Unis d’Amérique (USA).
Par ailleurs, quelque 400 millions de doses de ce vaccin américain, devraient être livrées à l’Union africaine (UA) à partir du troisième trimestre de cette année.
Début février, le vaccin d’AstraZeneca avait fait l’objet de la même méfiance à cause des cas de thromboses mortelles observés chez des patients vaccinés.
Après des recherches, la communauté scientifique et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont reconnu l’existence de ce risque, mais ont estimé que le côté positif de ce vaccin l’emportait sur les risques.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a, pour sa part, recommandé que la thrombose soit clairement mentionnée parmi les « effets secondaires rares » du vaccin d’AstraZeneca, sans renoncer à son utilisation.