Le Kenya a réitéré ce jeudi aux Nations Unies sa ferme volonté de fermer les camps de réfugiés de Dadaab et de Kakuma et lui a laissé un délai de deux semaines pour qu’un plan soit élaboré à cet effet.
Ces deux camps installés sur le territoire kényan, abritent plus de 430.000 réfugiés qui ont fui les guerres dans l’est et la corne de l’Afrique. Le camp de Dadaab créé en 1991, était le plus grand camp de réfugiés du monde.
Ce 29 avril, le président kényan Uhuru Kenyatta et le chef de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi se sont rencontrés à Nairobi et une équipe conjointe sera formée pour finaliser et mettre en œuvre une feuille de route vers la fermeture des camps.
Le Kenya et le HCR « conviennent que les camps de réfugiés ne sont pas une solution à long terme au déplacement forcé » et se sont engagés à travailler ensemble pour trouver des solutions alternatives conformes au Pacte mondial sur les réfugiés, indique un communiqué conjoint.
Dans sa feuille de route, le gouvernement kényan prévoit «le rapatriement des réfugiés vers les pays d’origine et l’intégration socio-économique de certains d’entre eux par le biais de permis de travail/séjour au Kenya».