Quatre jours après l’éruption du volcan Nyiragongo à Goma, en République démocratique du Congo (RDC), le sol de la ville est toujours instable, obligeant le Gouvernement à ordonner ce jeudi, l’évacuation d’une partie des habitants de la ville.
Goma est toujours en proie à des activités sismiques, avec des secousses relativement intenses assez répétées et des fissures qui apparaissent un peu partout dans la ville.
Selon NdimaKongba, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, les données sismiques et de déformation du sol indiquent la « présence de magma sous Goma, s’étendant sous le lac Kivu» et «une éruption sur terre ou sous le lac ne peut pas être exclue pour le moment, et elle pourrait se produire avec très peu ou pas d’avertissement».
Il explique que l’évacuation est «obligatoire, ceux qui n’adhèrent pas rapidement, courent des risques inutiles » et qu’« un retour au pays ne peut avoir lieu que sur recommandation de l’autorité provinciale ».
Plus de 20.000 personnes sont sans abri et 40 sont toujours portées disparues après l’éruption de samedi soir qui a envoyé des rivières de lave couler vers Goma, tuant au moins 32 personnes et détruisant plus de 3.000 maisons, selon les Nations Unies.