L’Assemblée nationale de l’Ouganda sera fermée du 28 juin au 11 juillet prochain pour des raisons sanitaires liées à la propagation du coronavirus, ont annoncé ce mardi les autorités ougandaises.
Cette décision fait suite à une annonce, la semaine dernière, de plus de 100 cas de contaminations incluant des parlementaires et membres du personnel du Parlement.
«Le Parlement ougandais, comme le reste du pays, a été touché par la deuxième vague de la COVID-19, dont le taux de positivité est de 17,1%», a annoncé hier la greffière Jane Kibirige.
Elle explique que la fermeture des locaux de l’hémicycle dans la capitale Kampala s’imposait, afin de permettre aux services sanitaires de procéder à leur désinfection.
L’Ouganda est confronté à une seconde vague de contamination au coronavirus, obligeant les dirigeants à renforcer les restrictions pour briser la chaîne de transmission. Les lieux de culte, les écoles et marchés hebdomadaires sont fermés depuis début juin, et des restrictions sont également imposées sur les déplacements.
Dimanche, le président Yowreri Museveni a affirmé que son pays connait actuellement «une croissance plus agressive et soutenue de la pandémie de la COVID-19», avec plus de 1.700 cas positifs par jour, contre une centaine «il y a seulement trois semaines». Ce qui entraîne «des taux d’hospitalisation et de décès très élevés pour les patients atteints de la COVID-19 dans toutes les catégories d’âge».