La pandémie du coronavirus a mis à mal plusieurs dispositifs tels que le programme de lutte contre le VIH-Sida, le paludisme et la tuberculose, des maladies qui tuent dans le monde depuis plusieurs décennies.
Les chiffres de 2020 «confirment ce que nous redoutions au moment où la Covid-19 est apparue», déclare Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le VIH-Sida.
Dans son rapport annuel rendu public ce mercredi 8 septembre, l’agence onusienne fait constater des «baisses significatives» des services de dépistage et de prévention du VIH pour les populations-clés et vulnérables et une «forte diminution» du nombre de personnes testées et traitées pour la tuberculose, avec un impact particulier sur les programmes de lutte contre la tuberculose résistante aux médicaments.
Seule la lutte contre le paludisme semble avoir tenu le coup, avec notamment une croissance de 17% en 2020 du nombre de moustiquaires distribuées. Ceci a été rendu possible grâce aux distributions par porte à porte, mises en place dans certains pays.