La France a assuré avoir abattu Adnan Abu Walid al-Sahrawi, le chef du groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), un cadre du Front Polisario.
Dans une déclaration sur son compte Twitter, le président français, Emmanuel Macron a salué «un autre succès majeur dans notre lutte contre les groupes terroristes au Sahel».
« Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que « la Nation pense ce soir à tous ses héros morts pour la France au Sahel dans les opérations Serval et Barkhane (…). Leur sacrifice n’est pas vain. Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous poursuivrons ce combat ».
Pour sa part, la ministre française des Armées Florence Parly, a déclaré, également sur Twitter, que ce leader de l’EIGS «est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane». Elle a salué «un coup décisif contre ce groupe terroriste», tout en précisant que « notre combat continue ».
Sans révéler le lieu où a été tué Abou Walid, Florence Parly indique qu’il est mort «lors d’une frappe de la force Barkhane», grâce aux «agents de renseignement qui ont contribué à cette traque de longue haleine».
Le groupe EIGS a ciblé des soldats américains dans une attaque meurtrière en 2017 et en août 2020, son chef Walid Al-Sahraoui a «personnellement ordonné le meurtre de six Français travailleurs caritatifs et de leur chauffeur nigérien», a rappelé le président Macron.
La France est engagée depuis des années dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel, où elle maintient une présence militaire controversée. En juillet, le président Macron a annoncé une réduction prochaine des effectifs de l’opération Barkhane.