Le gouvernement éthiopien a intensifié son opération visant à affaiblir le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), en procédant ce mercredi à une nouvelle frappe aérienne contre Mekelle, la capitale du Tigré.
La frappe a été d’abord rapportée par le TPLF qui affirme que la ville de Mekelle était visée, sans évoquer de bilan. A la télévision Tigrai, contrôlée par le Front et sur facebook, des images montrant des panaches de fumée ont été diffusées.
Le gouvernement éthiopien a ensuite confirmé la frappe aérienne qui, selon lui, visait des bâtiments où les forces tigréennes réparaient l’armement.
Pour le TPLF, cette opération est un aveu de faiblesse des troupes du Premier ministre Abiy Ahmed. «Ils sont désespérés sur le front de la guerre (…) Mon interprétation est qu’ils nous bombardent parce qu’ils perdent sur le terrain et que ce sont leurs représailles. Le fait qu’ils bombardent, montre qu’ils ne se soucient pas des civils tigréens», affirme le chef du TPLF, Debretsion Gebremichael.