La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé jeudi les accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité portées contre Mahamat Said Abdel Kain, un ancien commandant de la faction «Séléka» en République centrafricaine.
La Cour de la Haye estime qu’«il existe suffisamment de preuves pour établir des motifs substantiels de croire que M. Said était un membre important de la coalition Séléka et qu’il est pénalement responsable» de crimes, y compris la torture de prisonniers pendant son mandat à l’Office central pour la répression du banditisme à Bangui, entre le 12 avril et le 30 août. 2013. Elle envoie donc l’accusé en procès devant une Chambre de première instance.
Les juges de la CPI ont en revanche, rejeté d’autres chefs d’accusation contre Mahamat Said en lien avec des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis entre septembre et novembre 2013.
Mahamat Said Abdel Kain avait été remis à la CPI par les autorités centrafricaines, sur la base d’un mandat d’arrêt délivré par l’un des juges de la juridiction en 2019.