Le groupe rebelle al-Shabab a revendiqué la responsabilité de l’attentat à la voiture piégée de ce mercredi dans lequel une dizaine de personnes ont été tuées à Mogadiscio, capitale de la Somalie.
L’explosion s’est produite près d’un poste de contrôle, au passage d’un convoi de sécurité du gouvernement, sur une route menant à l’aéroport de la capitale somalienne. Al-Shabab a affirmé qu’il visait «un convoi escortant des responsables gouvernementaux et étrangers».
Le maire adjoint de Mogadiscio, Ali Yare Ali, a confié à la presse, avoir «survécu à l’attaque» de ce mercredi, et confirmé qu’«au moins 10 personnes ont été tuées». Le service des ambulanciers de Mogadiscio signale en outre près d’une dizaine de blessés.
Les attentats de ce genre sont assez fréquents en Somalie, où l’instabilité politique empêche le gouvernement de se concentrer véritablement sur les questions sécuritaires.
Dimanche, les acteurs politiques nationaux sont parvenus à un nouvel accord pour achever les élections législatives au plus tard le 25 février 2022.
Le retard de ces législatifs est source de tension entre le président Mohamed Abdullahi Mohamed et son Premier ministre, Mohamed Hussein Roble.