De variant en variant, le coronavirus continue son aventure dans le monde. Désormais, c’est sous sa nouvelle forme appelée Omicron BA.2 que ce virus inquiète la communauté scientifique.
La BA.2 est en effet un sous-variant du virus Omicron, mis en exergue il y a quelques jours. Jeudi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé que ce nouveau sous-variant du coronavirus est présent dans cinq pays d’Afrique, à savoir le Botswana, le Kenya, le Malawi, le Sénégal et l’Afrique du Sud.
«Nous sommes très inquiets», a déclaré hier la directrice du Bureau Afrique de l’OMS, Matshidiso Rebecca Moeti, ajoutant que BA.2 s’avère «difficile à identifier» car il ne possède pas le marqueur génétique que les chercheurs utilisaient pour déterminer rapidement si une infection était très probablement le BA.1 Omicron «régulier» plutôt que Delta.
En outre, l’Omicron BA.2 semble être plus transmissible que les variants précédents, mais aucune donnée ne suggère pour l’instant, son degré de virulence.
D’après le CDC Afrique, agence de l’Union Africaine (UA) en charge de la santé, le continent noir totalise aujourd’hui plus de 10 millions de cas confirmés de contamination au coronavirus. Côté vaccination, seulement 11% de la population africaine est vacciné, d’après le Bureau régional de l’OMS.