Le Bureau malgache de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a rendu public ce lundi, un nouveau bilan plus lourd, faisant état de 20 morts, 55.000 sinistrés et d’importants dégâts matériels, notamment dans l’agriculture, que le cyclone Batsirai a occasionné à son passage sur la grande île de Madagascar.
Les rizières du «grenier à riz» de Madagascar, dans le centre du pays, ont également été dévastées par le cyclone, faisant craindre au représentant adjoint de l’UNICEF à Madagascar, Jean Benoit Manhes, «une aggravation de la situation humanitaire» dans ce pays. «L’impact du cyclone ne se termine pas aujourd’hui, il va durer plusieurs mois notamment son impact agricole», a-t-il mis en garde.
Le cyclone Batsirai a balayé les côtes malgaches le week-end écoulé sur environ 14 km, avec des vents soufflant à la vitesse de 80 à 165 km/heure.
L’une des cités les plus touchées est la ville côtière de Nosy Varika où la plupart des bâtiments ont été détruits et la ville coupée des environs en raison des inondations. La capitale Antananarivo n’est pas touchée.
Ce cyclone a touché Madagascar quelques jours seulement après un autre plus violent, dénommé Anna, qui a provoqué des pluies torrentielles, occasionnant des inondations et éboulements de terrains. Le bilan était de cette catastrophe s’élevait à une cinquantaine de morts et plus de 130.000 sinistrés recensés dans douze régions du pays.