Les enseignants du primaire et du secondaire du secteur public au Cameroun, ont entamé la troisième semaine consécutive de leur grève, avec un durcissement de ton envers les autorités locales.
Répondant à l’appel du mouvement «On a trop supporté», les enseignants grévistes se plaignent de la détérioration de leur plan de carrière, et réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
A l’issue d’une réunion le 1er mars entre certains syndicats et les représentants du gouvernement, les pouvoirs publics s’étaient engagés à résoudre progressivement les problèmes posés, et ont demandé aux enseignants de reprendre leurs activités pédagogiques.
Néanmoins, la protestation exige désormais que le gouvernement camerounais s’engage à satisfaire les revendications des enseignants «dans un délai de trois mois» avant de suspendre la grève qui, après trois semaines, commence à inquiéter sérieusement les élèves et parents d’élèves.