Au Cameroun, une traque vient d’être lancée par les autorités sécuritaires pour retrouver les auteurs de l’attaque dans laquelle cinq gardes pénitenciers ont été tuées mardi dernier dans la région anglophone du Nord-Ouest.
Dans un communiqué publié ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a condamné «avec la plus grande fermeté cet acte à la fois lâche, ignoble et barbare, perpétré par des criminels sans foi ni loi contre des représentants de l’Etat en plein exercice de leurs fonctions».
Il a annoncé qu’une enquête a été prescrite afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cet attentat, et que le gouvernement camerounais est «déterminé à tout mettre en œuvre pour éradiquer l’insécurité et rétablir la paix» dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise sécessionniste meurtrière depuis 2017.
Le délégué régional de l’administration pénitentiaire pour la région du Nord-Ouest, Kiga Theodore, et quatre de ses collaborateurs ont été tués, mardi, sur l’axe routier Nkambe – Kumbo.
Cette attaque a été revendiquée par le groupe armé sécessionniste «The Bui unity warriors» qui affirme, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, avoir «exécuté» ces victimes et «récupéré trois armes et des munitions».