La pandémie du coronavirus va de nouveau, impacté la célébration de la fête du travail au Cameroun, le dimanche 1er mai 2022.
Pour cette journée particulière, le ministre camerounais du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona a demandé que les travailleurs privilégient des célébrations en «groupe restreint», afin de minimiser les risques de propagation du Covid-19 qui, a-t-il rappelé, «est toujours présent» dans le pays.
Le ministre a en outre instruit les délégués régionaux de privilégier, lors de cette journée du 1er mai, des «réflexions et actions de sensibilisation autour du thème : «Monde du travail : lutte contre la COVID-19, protection des emplois et productivité».
Pour la troisième année consécutive, le monde du travail camerounais est donc contraint de célébrer la journée du travail dans la sobriété à cause de la pandémie du coronavirus.
Depuis 2020, cette pandémie a engendré «un retrait de l’ordre de -26% en glissement annuel du chiffre d’affaires des entreprises locales, le licenciement de 13 834 employés permanents, représentant 3,5% des effectifs globaux», selon les dernières données du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM).
Durant la même période, 53.346 employés ont été mis en chômage technique, soit 13% du total des employés permanents des entreprises modernes.