L’île Seychelles est le premier pays africain au Classement mondial de la liberté de la presse en 2022, établie par l’ONG internationale Reporter Sans frontière (RSF) et rendu public ce mardi 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse.
Dans son rapport, RSF note que «les atteintes à la liberté de la presse sont très rares aux Seychelles», et que l’environnement y est «plutôt favorable à l’exercice du journalisme».
L’ONG se réjouit du «pluralisme médiatique, la diversité des opinions et la possibilité de s’attaquer aux sujets les plus sensibles» qui se sont développés dans ce pays depuis une dizaine d’années, et qui justifient aujourd’hui ce bon classement (1er en Afrique, 13è au classement mondial).
Le second meilleur élève africain en matière de liberté de la Presse est la Namibie, 18è au rang mondial sur 180 Etats. Ce pays «est historiquement parmi les mieux placés dans le Classement mondial sur la liberté de la presse», selon RSF.
Un «contexte politique et législatif propice au libre exercice du journalisme» sont à l’origine de cette «liberté de la presse bien ancrée» en Namibie.
L’Afrique du Sud, le Cap-Vert et la Côte d’ivoire, respectivement 35è, 36è et 37è au classement mondial, complètent le top cinq des pays africains où la liberté de la Presse se porte mieux. A leur opposé, l’Érythrée est doigtée comme le pire endroit pour exercer le métier de journaliste en Afrique.
Ce pays est classé avant-dernier, juste devant la Corée du Nord. Selon RSF, «la presse, comme toute la société érythréenne, est soumise à l’arbitraire absolu du président Issaias Afeworki (…). Il n’existe aucun média indépendant, et les journalistes sont en exil ou en prison».