L’Armée de libération oromo (OLA) nie la paternité du massacre de centaines de civils dans la région de l’Oromia en Ethiopie, pointant plutôt du doigt des milices progouvernementales.
Considérée comme un groupe terroriste en Ethiopie, l’OLA est soupçonnée d’avoir froidement exécuté au moins 260 personnes dans cette localité située dans l’Est de l’Ethiopie, lors d’une attaque dans la nuit de samedi à dimanche dernier.
Mais le porte-parole de l’OLA, Odaa Tarbii, affirme que le groupe est victime de fausses accusations. «Le régime d’Abiy accuse à nouveau l’OLA d’atrocités commises par ses propres combattants battant en retraite», a-t-il twitté.
Lundi, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a condamné ce qu’il a qualifié d’«actes horribles» à Oromia, sans porter d’accusation. Mais plusieurs témoins et des responsables locaux d’Oromia ont formellement attribué le massacre à l’Armée de libération Oromo.