Les infirmiers du Zimbabwe ont suspendu leur grève entamée le 20 juin dernier pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail, mais menacent de récidiver dans un délai de 14 jours si aucune réponse du gouvernement n’est apportée d’ici là, à leurs revendications.
«Les dirigeants des associations de santé, après avoir pris en considération la situation critique du public, ont décidé d’ajourner temporairement l’action syndicale et de demander aux professionnels de la santé de reprendre le service. Cette décision a été prise pour éviter toute nouvelle perte de vie», a déclaré le Zimbabwe Health Apex Council dans un communiqué.
En reprenant le travail, ces infirmiers voudraient prouver leurs «bonne foi», «en espérant que l’employeur dialoguera avec nous. Nous estimons que la balle est désormais dans le camp de l’employeur», a dit le Zimbabwe Health Apex Council.
Un moratoire de «14 jours» est accordé au gouvernement pour trouver une solution aux revendications, «faute de quoi, les employés se mettront en grève sans préavis», a-t-il prévenu.