Le président de l’Angola, João Lourenço, a confirmé la dégradation inquiétante de l’état de santé de son prédécesseur, José Eduardo dos Santos, évoquée récemment par la presse internationale.
«Nous pouvons dire que la situation est préoccupante. Seules les équipes médicales pourront donner plus d’informations», a déclaré mercredi le président João Lourenço, à la sortie d’une visite au siège de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) à Lisbonne, au Portugal.
Le 24 juin dernier, la Télévision publique portugaise (RTP) et le quotidien économique «Jornal de Negocios» avaient révélé que l’ancien dirigeant angolais était hospitalisé à Barcelone, en Espagne, et dans un «état grave».
João Lourenço a confirmé cette information et annoncé avoir ordonné à son ministre des Affaire étrangères, Teté António, de se rendre à Barcelone pour «suivre de près la situation».
Agé de 79 ans, José Eduardo dos Santos a dirigé l’Angola de 1979 à 2017, soit le deuxième président post-indépendance du pays. Sa santé fragile n’est pas un secret, et des rumeurs circulent fréquemment sur une aggravation de son état. En mai dernier, les réseaux sociaux avaient même annoncé le décès de l’ancien président. Des fake news démenties par sa fille, Isabel dos Santos, sur Twitter.