L’Afrique du Sud a rendu hommage à ses 14 soldats tombés sur le champ de bataille en RDC

Les autorités sud-africaines ont organisé, jeudi à la base aérienne de Swartkop, à Johannesburg, une cérémonie militaire en hommage aux 14 membres de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) qui ont été tués dans des combats à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

La cérémonie, qui a enregistré la présence des officiels et dignitaires du pays, a consisté aussi en la remise des restes de ces soldats à leurs familles respectives.

Le président Cyril Ramaphosa, commandant en chef de la SANDF, a expliqué, dans son discours de circonstance, que les militaires sud-africains avaient répondu à l’« appel » du peuple congolais exposé aux violences.

« En tant qu’Africains, nous sommes un seul peuple. Lorsqu’une partie de l’Afrique saigne, nous ressentons sa douleur. Le peuple congolais réclame protection, la fin de la guerre et sa propre dignité. Les vaillants soldats dont nous célébrons et pleurons la vie ont répondu à l’appel », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le commandant général de la SANDF, Rudzani Maphwanya, a déclaré que « nos soldats sont allés au cœur des ténèbres avec un courage profond ».

A l’Est de la RDC, les affrontements se poursuivent entre la rébellion M23, soutenue par le Rwanda, et l’armée congolaise, appuyée par ses alliés.

Le groupe armé continue de prendre le contrôle de nouvelles localités, en dépit de l’appel à un « cessez-le-feu immédiat » lancé le 8 février par les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), qui étaient réunis à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, autour de la situation en RDC.