Le groupe Randgold a débuté les travaux de construction de la mine à ciel ouvert de Kibali, à l’est de la République Démocratique du Congo (RD Congo). L’entreprise s’attaque dans un premier temps à la construction de centrales électriques, des infrastructures de transport et à la construction d’une cité devant abriter les familles des travailleurs. A l’allure où vont les choses, la mine de Kibali devrait produire ses premiers lingots en 2013. Cette mine aura une excavation à ciel ouvert et une exploitation souterraine. L’usine de traitement devrait à elle seule coûter 500 millions de dollars US alors que le coût général du projet aurifère est estimé à 2 milliards de dollars US. La mine de Kibali produirait 20 tonnes d’or par an jusqu’en 2031. Selon les actionnaires, 52% des bénéfices resteront en RD Congo sous forme de taxes. Ceci permettra de créer des emplois et de générer d’autres entreprises. En outre, le directeur général de Randgold Mark Bristow a affirmé qu’en dépit de la situation sécuritaire instable de la République Démocratique du Congo, le climat des affaires reste serein. L’Est de ce pays (où est située la mine de Kibali), est en effet confronté à une instabilité politique et militaire. Par ailleurs Mark Bristow a encouragé les dirigeants congolais à stabiliser et à appliquer un système fiscal transparent et stable afin d’accroître le nombre d’investisseurs dans le secteur minier. La République Démocratique du Congo avait pendant des années essayé d’intéresser les grandes sociétés minières dans ce projet, mais tous à l’exception de Randgold étaient intimidés par son ampleur. Randgold Resources est une entreprise minière d’or basée principalement dans le Jersey. En République Démocratique du Congo, il travaille en partenariat avec AngloGold Ashanti et Sokimo.