Dans l’optique de contribuer à l’amélioration de la productivité agricole, à la relance agricole et à la réduction de la pauvreté, le gouvernement congolais finance, à plus de cinq millions de dollars, les activités de la campagne 2013-2014 dans la province du Bas-Congo.
Le contrat-programme, se rapportant à cette campagne, a été signé le mercredi dernier et fixe les modalités de coopération sur « la mise en œuvre des projets » qui y sont inscrits.
En effet, suivant la logique de la politique gouvernementale, le Bas-Congo, à l’instar de toutes les autres régions du pays qui ont déjà bénéficié d’un tel appui, a, d’office, la responsabilité de mener à bien les activités d’identification et d’exécution des programmes typiques à sa sphère. Autrement dit, il a en charge de non seulement les mettre sur pieds, mais également de favoriser la promotion de ceux qui participeront à améliorer les conditions de vie des populations.
Ainsi, alors que ladite province veillera à la bonne marche de l’accord ci-dessus évoqué, le gouvernement s’emploiera, selon une source proche du dossier, « dans le suivi, l’évaluation ainsi que le contrôle de la campagne ». Le but est d’accroître, à la fois, la productivité, la consommation et surtout la commercialisation, en vue de renforcer le portefeuille des ménages.
Bien qu’une innovation, cette dynamique de décentralisation, initiée par le régime en place en RD Congo, se rapporte à l’octroi, à une zone quelconque du territoire, de crédit d’investissement pour servir la cause du développement de cette dernière.
Bref, quoique la campagne 2013-2014, dans le Bas-Congo, soit placée sous haute surveillance gouvernementale, sa réussite dépendra surtout des autorités provinciales, aussi bien dans sa mise en œuvre que dans ses divers aspects.