En collaboration avec l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’Etat du Niger a mis en place une stratégie pour réduire la pauvreté dans le pays :il s’agit du Projet Intensification de l’Agriculture par le Renforcement des Boutiques d’Intrants Coopératives (IARBIC).
Le but de se projet est de fournir aux petits exploitants les moyens de productions nécessaires à l’accroissement des rendements. A cet effet, plusieurs magasins d’intrants, dont le nombre s’élève aujourd’hui à 783, ont été construits. Egalement, les agriculteurs ont bénéficié d’une « vaste gamme de compétences ». Celles-ci partent du cycle agricole complet à la gestion de la comptabilité en vue d’une meilleure organisation des producteurs.
Outre ces réalisations, le projet IARBIC s’est investi dans la micro-finance de sorte à fournir de l’argent aux petits exploitants. Dans cette perspective, un système de crédit stockage, mis en place par les autorités nigériennes et le FAO, permet aux cultivateurs de n’avoir aucune contrainte quant à la vente immédiate de leurs récoltes. D’où, ils ont la possibilité d’en stocker une partie et de s’en servir comme nantissement pour « obtenir un prêt bancaire ».
Enfin, ce programme dispose d’un fonds de garantie dont le rôle est de contribuer à la réduction des risques de perte « en cas de défaut » par une incitation aux prêts.
En somme, vecteur le mieux adapté pour les populations du Niger, le projet IARBIC favorise non seulement une meilleure alimentation de ces dernières en raison de la suffisance et de la qualité du rendement. Il et aide aussi les ménages les plus démunis à payer la scolarité de leurs enfants.