Suite à l’annonce, faite par la France, d’un appui financier d’environ soixante et un milles dollars à une ONG ivoirienne de défense des droits des homosexuels en fin juin dernier, le débat sur le mariage gay agite la Côte d’Ivoire.
D’une manière générale, la tendance est défavorable à cette union qui, pour beaucoup comme le ministre ivoirien de la Fonction Publique, sera, si elle mise en œuvre sur toute la planète, la marque de la fin du monde.
En outre, bien que très souvent peu bavard sur les questions de mœurs, le président de la République de Côte d’Ivoire a, cette fois-ci, opposé une fin de non-recevoir à un agent de l’information qui le questionnait à ce propos en lui signifiant : « Nous avons des lois en Côte d’Ivoire, nous avons des traditions, et la France a les siennes ». Non en reste, les autorités religieuses ainsi que le président de l’Assemblée nationale se sont prononcés contre tout mimétisme en arguant que la société ivoirienne doit éviter de se laisser influencer par les comportements qui viennent toujours de l’extérieur.Autrement dit, il vaudrait mieux pour les Ivoiriens de savoir apprécier, à sa juste valeur, les mœurs qui sont leurs et vivre conformément à elles sans chercher à exploiter d’autres qui, elles, sont loin de leur vécu social.
En clair, en dépit du financement que la France à octroyer à l’ONG « Alternative Côte d’Ivoire », l’Etat ivoirien ne compte pas légaliser l’homosexualité, encore moins faire favoriser le mariage gay.