Depuis près de 2 ans, plusieurs pays d’Afrique ont lancé une vaste campagne d’enregistrement de carte SIM.
En Ouganda, c’est la commission des communications qui est chargé de l’opération d’identification des abonnés. Le directeur général de l’UCC vient de lancer un dernier appel pour appeler les abonnés à se faire enregistrer. Selon le directeur, l’opération prendra fin le samedi prochain, 31 août de l’année en cours. A compter de cette date, toutes les SIM non-enregistrée seront tout simplement désactivées. La question bien que sensible, n’a pas suscité d’opposition ni au près des abonnés, ni au près des sociétés Télécoms. L’Ouganda est le dernier pays d’Afrique de l’Est à avoir lancé l’opération. Les autorités expliquent que la démarche est principalement liée à des questions de sécurité. En effet, le nombre de crimes impliquant l’utilisation des téléphones mobiles a fortement augmenté.
Aussi, le fait que les délinquants concernés utilisent des cartes SIM non-enregistrées complique la tache des autorités qui ne n’arrivent pas à les tracer. Les cas les plus inquiétants et redondants ont été ceux du kidnapping, du harcèlement et du by passing. Voila pourquoi, l’autorité de régulation de la télécommunication en collaboration avec le ministère de l’intérieur ont initié la procédure d’identification. Avec près de 14 millions d’abonnées repartis entre 7 opérateurs, le délai d’enregistrement a été dépassé depuis près de trois.
La période de grâce de 90 jours accordés aux retardataires touche à sa fin et la mesure de suspension des SIM non-enregistrées prendra immédiatement effet. Des timides questions d’intrusion à la vie privée des abonnés avaient été soulevées mais elles n’ont pas fait le poids face à la sécurité des citoyens.