Après le vol inaugural des drones en République Démocratique du Congo, le chef des opérations de maintien de la paix a informé les différents groupes rebelles encore actifs dans l’Est du pays ,que l’ONU attaquera dès qu’une information précise et utilisable en temps réel, lui sera fournie par ces drones.
Ceci n’était qu’un rappel dans la mesure où après la débâcle du M23 en début novembre dernier, les Nations Unies avaient déjà prévu de s’attaquer aux autres rébellions afin d’instaurer définitivement la paix dans l’Est de la RDC.
En proie à des violences et des crises depuis une vingtaine d’années, cette région est considérée comme la tanière de plusieurs milices qui y opèrent en toute impunité et s’accaparent de vastes territoires au détriment des populations locales.
Ainsi, pour mettre fin à toutes ses activités, les drones, qui ont pour mission de surveiller aussi bien les frontières que les mouvements des rebelles et des populations, serviront à dissuader toute personne ou entité d’apporter un soutien quelconque aux milices.
Pour l’heure, bien qu’une dizaine de groupes continuent à opérer, les rebelles des Forces démocratique pour la libération du Rwanda paraissent comme la principale menace dans la région puisqu’ils constituent une armée forte de 1500 hommes, selon les chiffres fournis par des experts onusiens qui travaillent sur cette question. « Nous allons les cibler parce que c’est notre priorité militaire à cet instant », a déclaré le chef de la mission onusienne.
Avec les drones, plus rien n’échappera au contrôle des forces de l’ONU, qui en parfaite coopération avec l’armée congolaise, tenteront de tout faire pour rétablir, non seulement l’autorité de l’Etat congolais, mais également veiller à la sécurisation de ses frontières et de ses populations.