Une violente attaque a été menée les vendredi 13 et samedi 14 décembre courant dans le territoire de Béni au Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Elle a fait au moins vingt-et-une victimes.
Faute de preuves suffisantes, la Mission des Nations Unies (MONUSCO) se réserve de citer les auteurs présumés de cet acte. La société civile, quant à elle, n’a pas manqué d’incriminer les Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF-Nalu). D’après elle, il n’y a aucun doute que les faits portent la signature de l’ADF-Nalu.
En effet, ce mouvement de rebelles a pour coutume de kidnapper les femmes, les jeunes et même des familles entières lorsque ces dernières se trouvent au mauvais moment dans les champs agricoles. Exaspérées par les crimes de ce mouvement, les populations appellent le gouvernement à les éliminer. « Il faut que l’Etat en finisse une bonne fois pour toute avec ces rebelles », a déclaré un habitant à Radio France Internationale (RFI).
Indigné par l’ampleur de la violence, le premier responsable de la MONUSCO a, dans un communiqué, affirmé que « ces atrocités ne resteront pas impunies ». Selon lui, les auteurs ne connaîtront de répit que lorsqu’ils répondront de leurs actes devant la justice.
Pour l’heure, quelques mesures ont été prises par la mission de l’ONU en vue d’assurer la protection des populations. A cet effet, les patrouilles ont été renforcées et l’ouverture, dans les plus brefs délais, d’une enquête a été demandée par le chef de la MONUSCO.
A l’instar du M23, toutes les autres rébellions qui opèrent encore dans l’Est de la RDC sont dans le collimateur de la MONUSCO. En clair, toute comme le M23, leur élimination est imminente.