Le Botswana reste l’un des pays les plus touchés par les perturbations climatiques que connait la planète. En effet, la sécheresse a frappé le pays de plein fouet et le niveau des eaux sur les différents barrages est critique. Le barrage de Gabone par exemple, a atteint son plus bas niveau depuis sa construction ,il y a près de 53 ans. Les derniers chiffres estiment le taux de remplissage du barrage à seulement 13%. Il y a près de 9 ans, le pays avait essuyé une sécheresse très sévère et le barrage avait à peine frôlé les 16% du taux de remplissage pour revenir à son maximum l’année suivante. Pour cette fois, les pronostics sont difficiles, et aucun signe ne va dans le sens d’encourager une attente de meilleurs résultats.
Les experts expliquent ce faible taux par le fait que la saison des pluies tant attendue n’a pas été à la hauteur des espérances. Cette dernière n’a pas apporté suffisamment d’eau pour remplir les barrages. Ce sont les barrages du sud qui sont les plus touchés par cette situation, il y en a même qui ont été carrément asséchés.
Par contre, les barrages du sud ne souffrent pas du même problème. Au contraire, certains ont enregistré quelques faibles croissances à l’instar du barrage de Letsibogo qui affiche une croissance de 1% sur son taux de remplissage. Les autorités affirment prendre de mesures pour maîtriser la situation mais certains ne font pas toujours l’unanimité au sein de la population. Des restrictions de la consommation d’eau potable seront retenues.
Par ailleurs, plusieurs sonnettes d’alarme sont tirées sur les conséquences humanitaires de cette sécheresse. On enregistre déjà des cas de mort liés à la sécheresse et certains analystes prévoient des cas de pénurie de nourritures, particulièrement dans les régions rurales.