Alors que le peuple congolais se prépare dans un esprit festif à entrer dans la nouvelle année, plusieurs attaques menées hier lundi 30 décembre par des assaillants ont semé une panique dans tout le pays.
En effet, des individus, se réclamant partisans d’un ex-candidat à la présidentielle de 2006 en RDC, s’en sont pris aux symboles de la République notamment l’aéroport international de Kinshasa, les locaux de la télévision nationale et à l’état-major général. Le bilan fait état de plus d’une centaine de mort selon les informations fournies par les autorités congolaises.
Pour l’heure, des mesures ont été prises pour renforcer à la fois la sécurité sur le plan national et celle du Président de la République. « L’armée contrôle totalement la situation », a déclaré hier le ministre de la Défense de la République Démocratique du Congo. Celui-ci a d’ailleurs appelé les populations de la capitale à reprendre normalement leurs activités car les attaques n’avaient aucun autre objectif que de « semer la panique et la terreur à la veille des célébrations des fêtes de nouvel an ».
Toutefois, il est important de souligner que toutes ces mesures n’ont pu empêcher un arrêt de travail dans certaines structures comme les compagnies aériennes qui ont préféré suspendre les vols nationaux et internationaux depuis l’aéroport de Kinshasa. Outre les compagnies, l’aéroport, l’un des lieux ciblé par les attaques, a été paralysé dans son fonctionnement.
En somme, les manœuvres de quelques individus malveillants ont causé un grand trouble dans les deux plus grandes villes de la RDC à savoir Kinshasa et Lubumbashi. Ces agissements ont également eu des conséquences sur l’activité économique du pays