Jusqu’au 6 février, les Forces armées ougandaises (UPDF) mènent plusieurs actions en direction de la population, parmi lesquelles l’aide médicale, et notamment la distribution de préservatifs et la pratique des circoncisions, deux moyens choisis par l’armée ougandaise pour contribuer à la lutte contre le VIH-sida.
Cette action s’inscrit dans le cadre de la célébration de la « Semaine nationale de l’armée », précédant chaque année le 6 février, date anniversaire de la guerre de résistance ougandaise. Cette année, les soldats ont décidé de venir en aide à la population dans ses efforts de lutte contre le VIH-sida. Dans une déclaration à l’AFP, le porte-parole de l’armée ougandaise, Paddy Ankunda, expliquait mardi que les médecins militaires avaient déjà mené 630 tests VIH, distribué 43.500 préservatifs et procédé à 330 circoncisions.
Des scientifiques estiment que la circoncision est une méthode efficace de réduction des risques de transmission du virus du sida. En l’incluant dans leurs activités de la « Semaine nationale de l’armée », les Forces armées ougandaises espèrent ainsi secourir la population à réduire les risques d’être infectée.
L’Ouganda est l’un des premiers pays à avoir mené des campagnes gouvernementales de prévention du VIH dans les années 1980 .Il a été souvent considéré comme un exemple pour ses résultats positifs en la matière. Mais depuis quelques temps, le taux de prévalence au virus du sida dans le pays regagne une tendance à la hausse. De récentes statistiques ont montré qu’il est passé de 6,4% dans les années 2004-2005 à 7,3% en 2011.
Fin janvier, les autorités ougandaises ont annoncé vouloir doubler le nombre de patients bénéficiant gratuitement des traitements antirétroviraux. Outre la lutte contre le VIH-sida et la circoncision, les militaires ont aussi saisi de l’occasion la Semaine nationale de l’armée pour distribuer des moustiquaires, soigner des personnes souffrant du paludisme, traiter des infections oculaires, des complications dentaires entre autre d’autres.