Pour la deuxième phase de son projet d’appui pour la valorisation des filières du Burundi (PAIVA- B) qui couvre la période 2014-2016, le Fonds International pour le développement agricole (FIDA) au Burundi fait de la promotion des coopératives des producteurs son cheval de bataille.
Lors de la revue à mi-parcours du projet, lundi à Bujumbura, la capitale burundaise, Mme Rym Ben Zid, chargée du programme Pays du FIDA au Burundi, a souligné que la promotion des coopératives agricoles va faciliter l’accès de leurs membres aux financements et leur permettre de s’établir durablement sur le marché. Pour elle, la réussite des coopératives aura comme impact une augmentation des adhésions et par conséquent, l’accroissement des moyens d’actions des agriculteurs. Les nouveaux adhérents devront verser une petite avance sur leurs contributions.
Durant la première phase du PAIVA-B (2010-2013), le FIDA a été confronté à d’énormes contraintes, entre autres, la non appropriation des activités par les bénéficiaires du programme, l’absence d’un système de production des semences, à l’instar des variétés de riz à cycle court, l’inexpérience et le peu d’expertise dans la valorisation des produits agricoles au niveau national, les problèmes de gestion du surplus des productions, et une économie rurale peu monétarisée.
Pour cette nouvelle phase, Mme Rym Ben Zid a précisé que préalablement à la mise en œuvre de son programme, le FIDA va commanditer une étude visant à analyser l’adéquation des propositions faites par les coopérations implantées dans ses zones d’intervention. Le FIDA compte également faciliter un rapprochement entre les coopératives des producteurs et l’ensemble du système d’approvisionnement en engrais.
Durant le deuxième volet de ce projet, le Fonds a aussi inscrit dans son agenda la consolidation de ses activités habituelles, en l’occurrence l’aménagement et la réhabilitation des marais et le renforcement de la chaîne de solidarité bovine.