Désormais, l’ancien Burkina Bail se nommera Fidelis Finances. Le numéro Un du crédit-bail au pays des hommes intègres, fait de son capital, un changement radical, par rapport à l’arrivée, un an après, de certaines institutions.
Contrairement à Burkina Bail, la nouvelle Fidelis Finances Burkina Faso vise à offrir des produits financiers adaptés aux petites et moyennes entreprises (PME). Pour accompagner ce changement, cette structure entend entamer prochainement, une grande campagne de communication.
Cette réforme a commencé du haut de l’établissement financier. Au début de l’année dernière, le capital de Burkina Bail est passé de 2 millions à 9,2 millions de dollars, soit une augmentation de plus de 7 millions de dollars. Signe que le Conseil d’administration avait été renforcé par l’arrivée d’actionnaires supplémentaires. Il s’agit, plus précisément, de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), la Banque de développement et d’investissement de la CEDEAO (BIDC), le Fonds de solidarité africain (FSA) et le Fonds Burkinabé de développement économique et social (FBDES). Ces 4 actionnaires détiennent, chacun, 15 % du capital de la banque. Quant à la société AfriCapital Partners, l’initiatrice du plan de reprise de Burkina Bail, ses parts correspondent à 22 %.
Certainement que toutes ces parties prenantes ont été convaincues par les performances de Burkina Bail lors des dernières années. En effet, de 2011 à 2013, cet établissement financier à caractère bancaire, a vu son résultat d’exploitation augmenter de 20 % en moyenne. Son offre est une bonne opportunité pour les PME, d’autant plus que Fidelis Finances a d’ores et déjà prouvé ses capacités dans ce domaine. Pour preuve, sur les 10 dernières années, cette banque a déboursé pas moins de 53,4 millions d’euros (71,2 millions de dollars) pour le financement de 1 300 PME.